Un match se dispute sous le contrôle d’un arbitre disposant de toute l’autorité nécessaire pour veiller à l’application des Lois du Jeu.
Loi 5
ArbitreLoi 5
Arbitre
Loi 5
ArbitreLoi 5
Arbitre
L’arbitre prend des décisions au mieux de ses capacités, conformément aux Lois du Jeu et dans l’esprit du jeu. Les décisions arbitrales reposent sur l’opinion de l’arbitre qui décide de prendre les mesures appropriées dans le cadre des Lois du Jeu.
Les décisions de l’arbitre sur des faits en relation avec le jeu sont définitives, y compris la validation d’un but et le résultat du match. Les décisions de l’arbitre et de tous les autres officiels de match doivent toujours être respectées.
L’arbitre ne peut pas changer une reprise du jeu après avoir réalisé qu’elle est incorrecte ou après avoir consulté un des autres arbitres si le jeu a repris ou s’il a lui-même signalé la fin de la première ou de la seconde période (y compris de la prolongation) et a quitté le terrain ou encore que le match a été définitivement arrêté. Néanmoins, si à la fin d’une période de jeu, l’arbitre quitte le terrain pour se rendre dans la zone de visionnage ou pour demander aux joueurs de revenir sur le terrain, cela ne l’empêche pas de pouvoir changer une décision en raison d’un incident survenu avant la fin de la période de jeu.
À l’exception des cas prévus par le point 3 de la Loi 12 et par le Protocole d’assistance vidéo à l’arbitrage, une sanction disciplinaire peut être infligée après que le jeu a repris uniquement si un autre arbitre a identifié l’infraction et tenté de la notifier à l’arbitre avant que le jeu ait repris ; la reprise du jeu correspondant à la sanction ne sera dans ce cas pas effectuée.
Si un arbitre est dans l’incapacité de poursuivre le jeu, le jeu peut continuer sous la direction des autres arbitres jusqu’à la prochaine occasion où le ballon ne sera plus en jeu.
L’arbitre :
veille à l’application des Lois du Jeu ;
contrôle le match en collaboration avec les autres arbitres ;
remplit la fonction de chronométreur, consigne par écrit les événements du match et remet aux autorités compétentes un rapport de match consignant les informations relatives à toute mesure disciplinaire, ainsi que tout autre incident survenu avant, pendant ou après le match ;
signifie les reprises du jeu et supervise leur exécution ;
Avantage
laisse le jeu se poursuivre lorsqu’une infraction ou une faute est commise et que l’équipe non fautive se retrouve en situation avantageuse, mais sanctionne l’infraction ou la faute commise si l’avantage escompté n’intervient pas immédiatement ou en quelques secondes ;
Approche disciplinaire
sanctionne la faute la plus grave – en termes de sanction, reprise du jeu, gravité physique et impact tactique – quand plusieurs fautes se produisent en même temps ;
prend des mesures disciplinaires à l’encontre de tout joueur ayant commis une faute passible d’avertissement ou d’exclusion ;
a autorité pour imposer des sanctions disciplinaires à partir du moment où il pénètre sur le terrain pour l’inspection d’avant-match et jusqu’à ce qu’il le quitte après la fin du match (séance de tirs au but comprise). Si, avant de pénétrer sur le terrain au début du match, un joueur commet une faute passible d’exclusion, l’arbitre a autorité pour empêcher le joueur de disputer le match (voir Loi 3.6) ; l’arbitre signalera toute autre incorrection ;
a autorité pour infliger des cartons jaunes et rouges – et, lorsque le règlement de la compétition l’autorise, à exclure temporairement un joueur – à partir du moment où il pénètre sur le terrain au début du match et jusqu’après la fin du match, y compris pendant la mi-temps, la prolongation et les tirs au but ;
a autorité pour infliger un carton jaune ou rouge à l’encontre des officiels d’équipe qui n’ont pas un comportement responsable ; si la personne fautive ne peut pas être identifiée, c’est l’entraîneur principal qui se verra infliger la sanction ; un officiel d’équipe médical commettant une faute passible d’exclusion peut rester si l’équipe ne dispose d’aucune autre personne du corps médical, et ce afin de continuer à garantir une assistance médicale aux joueurs qui en auraient besoin ;
intervient sur indication des autres arbitres en ce qui concerne les incidents qu’il n’a pas pu constater lui-même ;
Blessures
laisse le jeu se poursuivre si un joueur n’est que légèrement blessé ;
arrête le jeu si un joueur est sérieusement blessé, et s’assure que le joueur est transporté hors du terrain. Un joueur blessé ne peut être soigné sur le terrain et ne peut y retourner qu’une fois que le jeu a repris : si le ballon est en jeu, le joueur doit retourner sur le terrain depuis la ligne de touche ; si le ballon est hors du jeu, il peut retourner sur le terrain depuis n’importe quelle limite du terrain. Des exceptions sont possibles si :
un gardien de but est blessé ;
un gardien de but et un joueur de champ sont entrés en collision et nécessitent des soins ;
des joueurs de la même équipe sont entrés en collision et nécessitent des soins ;
une grave blessure est constatée ;
un joueur est blessé à la suite d’une faute avec contact pour laquelle l’adversaire est averti ou exclu (par exemple : faute grossière ou effectuée de manière inconsidérée ou violente), pour autant que l’évaluation de la blessure ou les soins soient effectués rapidement ;
un penalty a été accordé et le joueur blessé en est le tireur attitré.
fait en sorte que tout joueur présentant un saignement quitte le terrain. Le joueur ne pourra y revenir que sur un signe de l’arbitre après que celui-ci s’est assuré que le saignement s’est arrêté et que son équipement n’est pas taché de sang ;
avertit un joueur pour comportement antisportif s’il ne respecte pas l’instruction de quitter le terrain pour se faire soigner (que ce soit en marchant ou sur une civière) après que l’arbitre a autorisé les médecins et/ou les brancardiers à pénétrer sur le terrain ;
doit montrer son carton avant que le joueur quitte le terrain s’il a décidé d’avertir ou d’exclure un joueur blessé et que ce dernier doit quitter le terrain pour se faire soigner ;
fait reprendre le jeu par une balle à terre si le jeu n’a pas été arrêté pour une autre raison que la blessure d’un joueur ou si la blessure n’a pas été causée par une infraction aux Lois du Jeu ;
Interférence extérieure
décide d’interrompre le jeu, de suspendre le match ou de l’arrêter définitivement en raison d’une infraction aux Lois du Jeu ou d’une quelconque interférence extérieure, par exemple si :
l’éclairage est inadéquat ;
un arbitre, un joueur ou un officiel d’équipe est touché par un objet lancé par un spectateur. L’arbitre peut alors laisser le match se poursuivre, l’interrompre, le suspendre ou l’arrêter définitivement en fonction de la gravité de l’incident ;
un spectateur donne un coup de sifflet qui interfère avec le jeu. L’arbitre doit alors interrompre le jeu et le faire reprendre par une balle à terre ;
un ballon supplémentaire, un objet ou un animal se retrouve sur le terrain durant la rencontre. L’arbitre doit alors :
interrompre le jeu (et le faire reprendre par une balle à terre) uniquement s’il y a eu interférence avec le jeu sauf si le ballon se dirige vers le but. Si l’interférence n’empêche pas le joueur de l’équipe qui défend de jouer le ballon, le but est accordé si le ballon franchit la ligne de but (même s’il y a eu contact avec le ballon) à moins que l’interférence n’ait été faite par l’équipe en attaque ;
laisser le jeu se poursuivre s’il n’y a pas interférence avec le jeu et s’assurer que l’élément supplémentaire est retiré le plus vite possible ;
ne permet à aucune personne non autorisée de pénétrer sur le terrain.
Le recours à l’assistance vidéo à l’arbitrage est uniquement permis lors de matches/compétitions pour lesquel(le)s l’organisateur a rempli l’ensemble des exigences Programme d’aide et d’approbation relatif à la mise en œuvre de l’assistance vidéo à l’arbitrage (telles qu’établies dans la documentation de la FIFA y afférente) et a reçu l’autorisation écrite de la FIFA.
L’arbitre ne peut bénéficier de l’aide de l’arbitre assistant vidéo qu’en cas d’ « erreur manifeste » ou d’« incident grave manqué » en lien avec les éléments suivants :
but marqué / non marqué ;
penalty / pas de penalty ;
carton rouge direct ;
identité erronée lorsque l’arbitre n’avertit ou n’exclut pas le bon joueur.
Le recours à l’assistance vidéo se traduira par le visionnage des images de l’incident. L’arbitre prendra la décision finale sur la seule base des informations fournies par l’arbitre assistant vidéo et/ou des images qu’il aura consultées personnellement (« analyse » vidéo au bord du terrain).
Sauf dans le cas d’un « incident grave manqué », une décision (y compris la décision de ne pas pénaliser une infraction potentielle) est toujours prise par l’arbitre (et, le cas échéant, les autres arbitres de terrain) ; cette décision ne peut pas être modifiée, à moins qu’il ne s’agisse d’une « erreur manifeste ».
Analyse vidéo après la reprise du jeu
Si le jeu a repris après avoir été arrêté, l’arbitre peut uniquement effectuer une analyse vidéo – et prendre les mesures disciplinaires requises – en cas d’identité erronée ou en cas d’infraction passible d’exclusion telle qu’un comportement violent, crachat, morsure et/ou propos ou actes particulièrement blessants, grossiers ou injurieux.
Équipement obligatoire
Les arbitres doivent avoir les équipements suivants :
sifflet(s) ;
montre(s) ;
cartons rouge et jaune ;
carnet (ou autre moyen de noter par écrit les événements du match).
Autre équipement
L’arbitre est autorisé à utiliser :
des équipements pour communiquer avec les autres arbitres – drapeaux électroniques, oreillettes, etc. ;
des systèmes électroniques de suivi et d’évaluation des performances ou autres équipements d’évaluation physique.
Les arbitres de terrain n’ont pas l’autorisation de porter des bijoux ou tout autre équipement électronique, y compris des caméras.
Les illustrations suivantes présentent les signaux officiels des arbitres.
Les arbitres ne peuvent être tenus pour responsables :
d’aucune blessure d’un joueur, officiel ou spectateur ;
d’aucun dégât matériel, quel qu’il soit ;
d’aucun préjudice causé à une personne physique, à un club, à une entreprise, à une fédération ou à tout autre organisme et qui soit imputé ou puisse être imputé à une décision prise conformément aux Lois du Jeu ou aux procédures normales requises pour organiser un match, le disputer ou le contrôler.
Il peut s’agir de la décision :
de permettre ou d’interdire le déroulement du match en raison de l’état du terrain et de ses abords ou en raison des conditions météorologiques ;
d’arrêter le match définitivement pour quelque raison que ce soit ;
relative à la conformité de l’équipement du terrain et du ballon utilisé pour le match ;
d’interrompre ou non le match en raison de l’intervention de spectateurs ou de tout problème survenu dans les zones réservées aux spectateurs ;
d’interrompre ou non le match afin de permettre le transport d’un joueur blessé hors du terrain pour être soigné ;
d’exiger avec insistance le transport d’un joueur blessé hors du terrain pour être soigné ;
de permettre ou d’interdire à un joueur de porter certains accessoires ou équipements ;
pour autant qu’elle soit de son ressort, de permettre ou d’interdire à quelque personne que ce soit (y compris aux officiels des équipes ou du stade, aux agents de la sécurité, aux photographes ou aux autres représentants des médias) de se tenir à proximité du terrain ;
toute autre décision prise conformément aux Lois du Jeu ou conformément à ses obligations telles qu’elles sont définies dans les règlements et directives de la FIFA, des confédérations, des fédérations nationales ou des compétitions sous la responsabilité desquelles se dispute le match.